Bernard Thibault, Représentant des signataires de la Charte Sociale, à propos de l'héritage social de Paris 2024
-L’existence d’une charte sociale, d’une ambition sociale dans la réalisation des Jeux olympiques est une première mondiale. Il n’y a pas de précédent et c’est ainsi que les organisations syndicales de salariés et d’employeurs sont présentes dans les comités d’organisation, participent aux prises de décisions pour veiller notamment à ce que la dimension sociale soit bien prise en compte, à savoir les conditions faites aux travailleurs qui vont préparer les Jeux, un peu plus de 100 000 emplois sont concernés, et de veiller aussi à ce qu’il y ait un après-Jeux olympiques, à savoir qu’il s’agisse d’une opportunité sociale, notamment pour les jeunes générations qui vont pouvoir découvrir des formations professionnelles autour des métiers gravitant autour du sport, comme sur les métiers liés au tourisme, au transport, l’ensemble des activités nécessaires à une bonne organisation des Jeux olympiques.
Nous avons de multiples actions, déjà dans le domaine de la préparation, de la formation des professionnels, du recrutement puisque dans certaines filières, nous allons avoir besoin de bras supplémentaires, hommes et femmes d’ailleurs, et de jeunes hommes et de jeunes femmes. Là, nous prenons des dispositions tout à fait précises et beaucoup plus développées, je dirais, sur les chantiers de construction des infrastructures, notamment piscines, stades, qui sont nécessaires pour l’organisation des Jeux, pour veiller, nous le savons, c’est un secteur à risque professionnellement, à ce que les conditions de travail, l’hygiène, la sécurité, soient pleinement respectées et que les ouvriers travaillent au mieux dans de bonnes conditions, ce qui sera aussi une autre manière de réussir les Jeux olympiques.